Pas de mission, pas de papier, rien à faire. En plus il faisait beau aujourd’hui, et elle, elle s’ennuyait ferme. Loin d’elle l’idée de piquer les missions a ses membres où de les embêter, elle ne savait pas vraiment quoi faire, ni même comment le faire ni où le faire.
Rika était donc perdu dans ses pensées profondes, déambulant dans le couloir sans vraiment chercher de but précis à tout ceci, elle en vint à avoir une idée. Hier, ils avaient annoncé la venue d’une nouvelle et d’un nouveau, c’était donc histoire et assez de matière pour faire une fête.

Un sourire s’étirant sur ses lèvres elle se rendit dans ses appartements, prenant une nouvelle douche avant de se changer pour passer des vêtements plus passe partout, attacher ses cheveux et finalement sortir de la guilde en prévenant de son absence. Direction le centre de la ville et le quartier marchant.
Des courses s’imposaient.

Sur le chemin, elle fait son enfant, sa tendre enfant, elle divague, elle flâne, regarde les fleurs dont elle connait les espèces sur le bout des doigts et finit par arriver dans un quartier coloré et bien animé. Heureuse elle commence à faire le tour des vitrines, commande de quoi manger en demandant de l’amener à Heatime. Cherche et fouille dans les choses amusantes pour accueillir leurs nouveaux membres comme il se doit. Et finalement, elle entre dans une boutique spécialisé dans la vente d’alcool, histoire de faire plaisir à certain. Elle choisit deux ou trois bouteille et finit par aller voir le marchant, mais elle a oublié une chose simple et lui et son air ignare et alcoolique le lui rappelle bien assez vite.

- Désolé, on ne vend rien au gosse ici.
- Je ne suis pas une enfant !
- C’est ça la lilliputienne et moi, je suis maître D’Heatime.
- Non c’est moi !
- En plus t’es une menteuse petite, pas bien. Aller file !

Sans plus de considération il l’attrape par le poignet, peut-être un peu trop fort car il y laisse une marque bleuté et finit par la mettre dehors en lui disant d’attendre la majorité. Puis il claque la porte, elle, elle lui tire la langue, et sourit avant de donner vie à la poignée de sa porte.

- C’est un grossier personnage mademoiselle.
- Je trouve aussi, tu pourrais lui apprendre les bonnes manières ?
- Tout à fait.
- Merci. Tu as 10 minutes.

Elle sourit amusée et finit par prendre la direction d’un nouveau magasin. Celui des fleurs. Dieux qu’elle peut aimer les fleurs et leur langage, c’est quelque chose de si particulier que peut de personne comprennent au final. Enfin, ça ne l’empêche pas de marmonner contre l’homme qui l’à mis dehors comme une malpropre.

- Grossier personnage. Il m’a fait mal en plus.

Elle regarda finalement son poignet.

La capitale…j’avoue que cette ville est très belle, et pleine de vie. Mais, alors que je traverse le quartier commerçant en détaillant ce qui s’y trouve, je me dis qu’étrangement, je préfère de loin le silence et l’austérité du désert. Je soupire à cette pensée. Vingt-quatre ans que je suis arrivé ici, et j’ai toujours besoin de ce contact insaisissable avec la chaleur de Marenk, et les dunes d’Othun. Je suis vraiment trop sentimental. Cet endroit est dangereux, et pas seulement pour les autres…pour moi aussi. Nul doute qu’Habib ne me laissera pas m’en sortir indemne à notre prochaine rencontre.
Enfin, alors que j’avance, je ne peux me retenir de froncer des sourcils et de me stopper à une vue assez…étrange. Ou dois-je nommer cela « familier » ? Une porte s’évertuait à « punir » son « propriétaire » en le traitant de grosse brute.

Mon sourcil se haussa définitivement, et je compris QUI était passé par ici. Rika…Elle est la seule que je connais qui aurais pu animer une porte pour que cette-dernière punisse le « vilain bonhomme » : dixit la Porte.
M’avançant d’un pas léger, mon manteau effleurant mes mollets, et mes vêtements en cotons parfait pour les jours de températures recouvrant mon corps, je me pose dans ce qui était l’encadrement de la porte. Toquant à la vitre, j’attire leur attention…Rika a dû passer il y a moins de 10 minutes vu l’animation encore présente.

« Permettez que je vous dérange mais…Chère Porte, sauriez-vous par où est partie celle qui vous a animé ?
- Oh, bien sûr. Vous la trouverez au fleuriste, au bout de la rue.
- Je vois…merci. Monsieur. »

Un bref salue, et je reparti. Les supplications de l’homme pour que je l’aide ? Pourquoi l’aiderais-je ? Si Rika a agit ainsi à son égard…il doit y avoir une raison.
Enfin, je repérais sa fine silhouette d’adolescente avec aisance. Arrivée à sa hauteur, je vis alors son bras, et je fronçais des sourcils. Une de mes mains alla sur sa taille, l’autre, sur son bras que je levais à une meilleure hauteur. Le contact de nos deux peaux me permis d’avoir un vague flash de ce qui s’était passé. La mâchoire serrait, j’ajoutais :

« J’aurais dû aider cette porte à lui refaire le portrait… »

Relâchant la maître de la guilde qui m’avait accueillit, et qui m’a permis de reconstruire mon honneur perdu, je vins alors à me calmer et j’ajoutais, le ton calme :

« Que cherches-tu ici Rika ? »

Elle flânait sous le sourire bienveillant de la fleuriste. Regardant les roses, les orchidées, les Lys qu’aimaient tant sa mère est finalement, les plantes carnivores, tout ce qu’il y a de plus charmant, assurément. Mais bon, elle a la rancune tenace la demoiselle et une plante comme cadeau ça peut être beau comme empoisonné.
Elle soupire doucement et se tourne vers la douce femme qui la couvait du regard pour lui sourire avec tendresse et sincérité :

- Vous pourriez faire deux bouquets de bienvenu ? De taille moyenne avec des Lys et ce qu’il vous passe par la tête ?
- Bien sûr. Vous les emportez ?
- A livrer à Heatime. Je règlerais avant de quitter votre boutique. Merci.

Elle fait un sourire et Rika le lui rend bien avant de s’en retourner aux plantes carnivores. Rancune tenace. Il l’a prise pour une gamine, elle va le lui faire payer, elle peut en avoir l’apparence et le comportement, mais c’est une femme et, au fond d’elle-même, elle déteste qu’on lui manque de respect à cause de son apparence.
Soupirant une nouvelle fois, elle allait retourner vers les plantes dites, de base, lambda avant de sentir une main sur sa taille et une autre attrapant son poignet. Son cœur ratait un battement contenu par l’habitude et finalement elle retenait un rougissement. Homme surprotecteur !

L’écoutant doucement, elle leva la tête pour le visage de cet homme qui l’avait, sans le savoir, poussé à devenir celle qu’elle est aujourd’hui.

- Et tu aurais surement fait tomber ses affaires. Il n’y a rien de mieux que l’ignorance contre ce genre de personne.

C’est d’ailleurs pour ça qu’elle était devant les plantes carnivores. Totalement ignorante de cette homme grossier, malpolie et sans aucune grandeur d’âme. Logique, puis vint la question qui la fit sourire. Que cherchait –elle ? A vrais dire, elle le cherchait elle-même, partager entre le fait de laisser la porte lui apprendre les bonnes manières et celle de lui offrir un cadeau empoisonné, que faire.

- Je cherche une fleur et un cadeau, que voilà !

Attrapant l’une des plantes carnivore en pot, elle en prit une ressemblant à un chardon dont suintait un poison presque inoffensif pour l'homme. On remerciera sa grandeur d’âme. Faite ce que je ne dis pas ce que je fais. C’est parfait pour la définir en ce moment même.
Elle se tourna doucement, souriant à cet homme qu’elle connait depuis si longtemps maintenant.

- Et toi ? Que fais-tu ici ? Tu viens jouer les Vieux loups inquiets ?

Douce taquine, tendre enfant à ses heures perdu, elle paie finalement la plante et les deux composition qu’elle a demandé à la fleuriste avant de sortir de l’échoppe pour entendre une poignée de porte, dicter sa conduite à son propriétaire et lâche un doux rire finalement.

Je ne pus me retenir de plisser les yeux à sa remarque, vaine tentative pour espérer qu’elle est tord. Mais je savais, qu’en effet, il ne resterait plus grand-chose de sa « boutique » maintenant que j’avais vu la main de ce porc de décalquer sur le bras de ma protégée. Ce n’est pas car Dame Kira est décédée, que ma dette s’essouffle. Je n’ai jamais put payer ma dette envers Kira…servir la guilde et protéger Rika : voilà le remboursement de ma dette.
Enfin, je préférais lui lâcher le bras et faire un pas en arrière, lâchant sa taille que j’avais saisi afin qu’elle ne fasse pas d’autres mouvement le temps que j’observais l’hématome. Là, ma question sembla la laisser perplexe un instant, avant que sa réponse ne me tire un sourire et un léger rire qui passa sous ma main par « respect ».

« Une plante pour un cadeau ? Et après, je ne dois rien faire ? »

Mon ton était amusé, taquin. Une plante carnivore générant du poison…je ne suis pas stupide, je sais TRES bien pour qui est cette mauvaise blague. Au final, je me demande si je ne dois pas commencer à plaindre ce gros plein de soupe.
Enfin, je lui fis signe de passer devant pour se rendre à la caisse, où elle paya ses achats. A notre sortie, je grognais un premier :

« Cesse de me rappeler mon âge, morveuse. »

Je sais qu’elle n’aime pas, elle aussi, qu’on lui rappelle son âge physiologique. Mais je sais aussi…que là n’était qu’une basse vengeance. Avoir passé les quarante balais, j’avoue que c’est le genre de coup de vieux dont je me serais passé. Parfois, j’envie peut-être ce fichu Raji qui arnaque tous le monde sur son âge. Enfin, alors que nous étions devant le spectacle d’une porte contre son « maître », et qu’elle riait, je répondais :

« En fait, j’étais parti faire bronzette à Endurn pour un petit boulot de réparation de toiture…mais en traversant, j’ai remarqué ce spectacle des plus, je crois que saisissant convient. Tu permets ? »

Je glissais ma main sous le pot de cette saleté nommée « plante ». La terre autour de moi se sépara de sa silice, qui vint se glisser autour de moi, avant d’entourer le pot, et d’aller le déposer de façon relativement subtile sur le siège du vendeur qui ne s’en rendrait compte qu’une fois les fesses dessus. Ceci fait, mon sable revint, et retourna à la terre : sa place.

« Et si tu laissais sa porte en place, désormais, Princesse ? Et puis, que cherchais-tu dans cette boutique au départ pour avoir fini dans la situation présente ? »

J’avais un petit sourire narquois en parlant…car bon, imaginer une femme de son physique dans un magasin d’alcool, je crois que j’avais déjà compris le gros de l’histoire.

Non ? J’ai le droit à des menaces ? De cette chère petite Rika ? J’avoue que j’ai haussé des sourcils à sa remarque, et que j’avais un sourire amusé…elle avait finalement remis la porte à sa place, et se satisfaisait grandement de l’état de ce pauvre homme.
Personnellement, laissant ma tête aller de droite à gauche, je ne put retenir une petite pique :

« Dois-je te rappeler que j’ai tendance à dormir contre la fenêtre ou à même le sol plutôt que dans les draps ? Tu vas devoir trouver une solution, tu ne crois ? »

Mon ton était amusé, et un peu moqueur.
Je n’arrivais pas spécialement à dormir dans un lit moelleux ou autre. Je ne m’y sentais pas à l’aise. Je préférer dormir avec le clair de lune en vision, ou encore, sur le sol ou des tapis et coussins. De vieilles habitudes de mes logements de fortune lorsque j’étais voleur…et, étrangement, j’ai toujours du mal avec les notions de confort.
Pourtant, plus rien ne devrait m’empêcher de me laisser aller à ce-dernier. Il faut croire que je suis prisonnier du passé, à l’image de Rika prisonnière de sa physionomie d’enfant. Etrangement, je trouve ça douloureux de savoir qu’elle ne grandit pas…et je me sens responsable de sa sécurité : je l’ai promis à ses parents !

Elle s’approche, et je la laisse me toucher comme elle le fait. Je n’ai rien contre les discussions avec du tactile. Je suis d’un naturel tactile moi-même, même si je préfère le silence : denrée rare à Heatime. En tout cas, à l’annonce qu’elle me fait, alors qu’elle me tire la joue, je lâche un « Hey » faussement coléreux…avant de la saisir par la taille et de la portée en princesse dans mes bras avec un sourire amusé.

« Ma force est à votre service Milady. Il serait triste que vous croyiez que l’âge s’en empare…Quel endroit reste-il à dévaliser de ses biens en nous allégeant de notre argent ? »

Mon ton était légèrement moqueur, mais qu’importe. L’ambiance de la capitale, et de Heatime, était suffisante pour que je me sente à l’aise en ces lieux…que je m’y sente chez moi. Tout simplement chez moi…

Je soupirais et secouais légèrement la tête à sa remarque sur l’animation d’un objet pour me déranger dans mon sommeil. J’avoue que déranger mon sommeil est facile : il est extrêmement léger. J’ai grandis en devant être sur le qui-vive dés le réveil, toujours traqué et pourchassé par des représentants de guilde ou autres formes de loi. Je n’ai connu que peu de nuit apaisante…même si depuis que je suis à Heatime, de vraies nuits sont plus fréquentes. Je garde encore un sommeil incertain, qu’on peut troubler d’un rien.

Enfin, me prenant à son jeu quelque peu enfantin, j’avoue que je ne m’attendais pas à ce baiser sur ma joue. Je crois avoir cligné des yeux à deux ou trois reprises : étonné. Mon regard se posa alors sur la « Lady » dans mes bras. Quand je la vois, j’ai mal de me dire qu’elle a trente-quatre ans. Son corps, ainsi figé dans le même âge, j’avoue que j’aimerai la soulager de cela.
Je l’écoute tout du même, prenant un air assez soucieux. Mais surtout, fronçant des sourcils, je ne peux m’empêcher d’ajouter :

« Tu es en train de me dire qu’il n’y a plus rien à la guilde ? Mais, j’avais laissé des instructions pour les courses ! Ne me dis pas que tu les as encore égarées quelque part ? »

Je pense que mon ton déprimé suffit à dire que cela ne serait pas une première…Finalement, je préfère ne pas savoir ce qu’elle a fait de mes indications. Secouant légèrement la tête de droite à gauche, je repris la marche pour nous diriger vers un des magasins où je prends les denrées pour la guilde habituellement.
Mais voilà, alors que j’avançais, son visage vint se nicher dans le creux de ma nuque. Je me stoppais, mes sourcils se fronçant : inquiet. Une petite voix s’éleva : la sienne. Ses mots sonnaient comme une supplique, comme une requête.

Je me glissais dans une ruelle, et la garder prés de moi. Laissant glisser ma main dans son dos, j’eus des flashes. Je pouvais revoir les personnes murmurant sur son passage, la plaignant, la prenant en pitié, la sous-estimant, et de nombreuses autres choses. Mais le pire ? C’est que dans ces mots, pas une once de mensonge ne venait à s’immiscer, j’en étais certain ! Me mordant la lèvre inférieure, je la reposais : pieds à terre. Pour finalement l’enlacer, simplement, avec tendresse.

La reculant légèrement, prenant son visage en croupe, posant mon front contre le sien…Nous étions yeux dans les yeux. Alors, je murmurais :

« Je suis là pour toi Rika. Je suis et serais à tes côtés, toujours. Ne leur prêtes pas attention, ils ignorent tout de la femme exceptionnelle que tu es. Ils ignorent tout de la guilde, de ta magie, de ta force. Ton caractère, tes craintes et tes peurs…Alors, reste forte. Toujours devant eux. Et viens me voir, reste prés de moi, si tu cherches une oreille ou un soutien. Je resterai prés de toi Rika…mais on ne peut pas abandonner Heatime. On ne peut pas. »

On a toujours dit que j’avais un sens des responsabilités un peu trop aigue pour un vulgaire voleur. Cela doit être vrai d’une certaine façon…en tout cas, je déposais un baiser sur son front, et je l’enlaçais à nouveau. La gardant prés de moi, mes doigts virevoltant dans son dos pour l’apaiser, je vins à murmurer :

« Tu veux qu’on rentre ? Je peux demander à ce qu’on nous livre. Comme ça, on prépare la party pour les nouveaux, loin de la foule. Qu’en dis-tu Rika ? »

- Elles doivent être sur mon bureau, quelques parts….

Rika est occupée, Rika est tête en l’air, elle a toujours l’habitude d’oublier certaine chose… Comme les instructions d’Ilyas. Elle les regarde pourtant, elle les lis aussi, mais voilà, généralement elle a tendance à reporter à plus tard et quand elle reporte elle oublie. C’est ainsi, on ne changera pas la maîtresse d’Heatime. Puis, elle a eu plusieurs choses à régler ses derniers temps. Certaine peur profonde, des malaises qu’elle a du mal à gérer, comme en ce moment même.

Maintenant, ses paroles presque brisé, sa voix si triste alors qu’elle est normalement tellement enjouée. Son visage perdu dans le cou de cet homme à qui elle cache sans cesse ses sentiments. Rika est forte et puissante, mais elle à aussi des problèmes, elle a des peurs profondes et des moments où son courage se permet d’être aux abonnés absents.
Dans ses moments-là elle se sent faible. Sa condition la rattrape. Elle, bloqué dans le corps d’une femme de 16 ans alors qu’elle en a 34.

S’immisçant dans une rue, il avait passé ses mains dans son dos avant de la poser par terre pour la prendre entre ses bras puissant. A sa plus grande surprise. Il était tendre, il était doux, quand il n’était pas là il lui manquait terriblement, mais ça, il ne le serait jamais. Elle tairait ses sentiments, comme toujours. Elle cacherait ses rougissements, ses battements de cœurs si rapides. Elle ferait comme si de rien n’était, elle souffrirait en Silence quand il lui tournerait le dos…

Desserrant sa prise, il vint à relever son visage, posant son front contre le sien avec une infinie tendresse et il parlait, agissant comme un pansement sur son être. Elle laissa échapper une unique larme, dévalant de long de sa joue pour s’écraser la peau tannée d’Ilyas. Il la relâchait, embrassant son front avec tendresse pour la couvrir d’une nouvelle étreinte.
Doucement, la Master levait une main pour caresser sa joue avec tendresse et sourit doucement, presque timidement.

- Merci Ilyas… Je ne sais pas si je serais aussi forte si tu n’avais jamais été là…

Rien de plus. Elle aurait pu lui demander de toujours rester a ses coté, de ne jamais la quitter, mais non, la demoiselle n’était pas assez égoïste pour ça. Elle se contentait donc de sourire doucement et se lova entre les bras de son protecteur, de son amour secret.
Il lui proposait de rentrer, elle releva doucement la tête pour acquiescé, lui attrapant doucement la main pour l’emmener vers cette guilde qui les accueillaient à bras ouvert.

- Rentrons à la maison Ilyas…