" Qui est tenté par l'aventure ? Qui osera explorer les îles célestes de Leibniz ? Vous pouvez venir nous rejoindre à 8h00 sur la grande place de la ville dès demain. Nous embarquerons pour les cieux ! "

Tu te levais comme tous les matins de bonheur et tu étais déjà en train de vagabondais dans les rues de Bharkan en direction de l'un de tes client qui avait appelé pour un étrange mal de ventre survenu après l'une de tes visites. Oui il se pourrait bien que ce soit toi l'origine de ce mal de ventre, car après tout tu n'avais pas vraiment l'intention de le laisser vivre mais juste de lui soutirer de l'argent petit à petit. C'est que lorsqu'il n'aura plus aucun sous que tu le condamneras à mort une bonne fois pour toute.

Aussi étrange soit-il, les ruelles étaient bien agitées ce matin-là. Les gens courraient tous dans une même direction en se bousculant et en se marchant les uns sur les autres. Cela t'intriguait un peu, mais tu n'en prêtais pas beaucoup d'attention et préférais te diriger directement chez ta victime qui t'avait appelé en urgence ce matin, enfin sa femme t'avait appelée, car le malade n'était même plus en état de bouger.

Tu arrivais devant la maison de tes pigeons et frappa à la porte. C'est la femme, les larmes aux yeux et morte d'inquiétude, qui t'ouvrit et te précipita dans la chambre où était allongé le mari faible et tout transpirant sous d'énorme bouffés de chaleur. Sans plus attendre tu sortis d'une petite malle, une seringue ainsi qu'un flacon contenant un liquide bleuâtre qui contenait en grande partie ton délicieux poison et qui le soulagerait pendant deux jours avant de ne faire plus aucun effet et que les douleurs reviennent. Prélevant un peu de ce liquide à l'aide de ta seringue, tu l'injectais ensuite dans l'une des veines affreusement gonflée du malade et rangeais aussitôt tes affaires.


C'est avec un grand sourire amical qui masquait ton petit manège que tu quittais leur demeure et te dirigeais vers la place principale où la plupart des gens allaient.

Arrivant sur la place, tu remarquas qu'il y avait un essaim d'humain se bousculant et se marchant presque dessus. Plusieurs personnes rentrer dans une machine plutôt étrange, et d'autre faire demi-tour recaler par les gardes. Il semblait que pour entrer il fallait avoir les compétences nécessaires où avoir de bonnes connaissances. Ce n'ait sûrement pas en tant que membre de Moonlight que tu rentrerais dedans, mais plus en tant que médecin. Après tout, plusieurs personnes te connaissaient et approuvaient tes soins -enfin ceux qui le pouvaient encore-.

Tu te faufilais entre les gens et les bousculais un peu tout en t'excusant après même si tu ne pensais pas un mot de ce que tu disais. Quelques coups intentionnels partaient, mais tu faisais semblant de ne pas l'avoir voulu et continuais ton chemin. Arrivant devant les gardes, tu te présentais en tant que médecin en montrant la malle que tu avais pris avec toi ce matin et qui contenait seringues, médicament, gants et autres babioles que tout médecin doit avoir.

C'est alors qu'on te laissa entrer et que tu pris place sur l'un des nombreux sièges restant. Il y avait plusieurs visages inconnus même que ça. Et parmi certain tu voyais déjà quelques victimes. À part tes clients, tu ne connaissais pas beaucoup de monde, tu n'étais pas souvent venus en ville pour autre chose que tes rendez-vous. Même au saint de ta guilde tu restais quelqu'un de très discret et qui ne se montrait pas beaucoup. Tu connaissais que le visage de ton supérieur, normal puisqu'il t'a accepté dans sa guilde. Mais les autres membres restaient inconnus et tu ne pourrais pas les reconnaître. Au pire tu n'auras cas suivre les cris et le sang si tu veux en retrouver un.

Voilà, le vaisseau était maintenant remplit et partait en direction des îles. Tu t'étais assis du côté du hublot pour regarder le sol s'éloigner de plus en plus et jusqu'à ne plus voir les personnes au sol. Tout semblait tellement petit que tu te comparais à un géant capable de piétiner tout ce petit peuple sans grand effort. Mais le temps que tu rêvasses le vaisseau avait déjà atterri sur les îles volantes.

Tu sortais doucement du vaisseau assez méfiant comme à ton habitude. Tout te semblait trop ... jolie. Plein de couleurs venaient te frapper les yeux violemment, les arbres aux formes diverses et variées semblaient heureux et leurs branches dansaient entre elles. Tu te croyais dans l'une de ses histoires à l'eau de rose qui avait le don de t'agacer. Bleu, vert, blanc et jaune, toutes ces couleurs étaient bien trop présentes, selon toi il te manquait une petite touche de rouge sang, un soupçon de violet assez sombre et une goutte de noir pour assombrir le tout, car tu étais trop ébloui, surtout par ce soleil trop près à ton goût et trop resplendissant.