Tout en lignes courbes, délicates et sensuelle. Galway, beauté exotique, aussi délicate qu’une pierre précieuse. Une peau claire certes, mais qui n’est ni porcelaine, ni hâlée, que l’on remarque douce si on a la chance de l’effleurer, de la toucher, de passer la barrière qu’elle s’est construite. Son sourire est un rayon de soleil venu se glisser entre les nuages par jour de pluie. Un joli visage, des pommettes hautes, une bouche rosée délicate et pleine et un nez parfaitement droit. Des yeux aux reflets argenté, encadré par des cils longs et voluptueux. Jamais de maquillage, au grand jamais. Des cheveux d'un noir profond encadrant son visage rayonnant au soleil et une frange se terminant au dessus de ses yeux. Galway a le corps digne d’une jeune fille de son âge, proportionnée à l’idéal, fin et élancé, ne pouvant que faire naitre du désir chez un homme, et c’est ce qu’elle déteste le plus. Fine et élancée, son corps est née pour n’être que marionnette, pour suivre le rythme d’une musique qu’elle seule perçoit, pour faire vibrer ses spectateurs, pour leur faire ressentir ses émotions.
Galway contrôle la glace, Galway n'en ai que plus froide, oui froide... Impossible à approcher, aussi volage que le vent, pourtant semblant si douce, si frêle. Elle l'est, oui, elle est douce, douce avec ceux dont elle s'occupe, avec ceux qu'elle chérit, avec ceux qui manie les mots avec soins. Car Galway aime les mots, elle les aime plus que tout, plus que sa magie, plus que ses arts, plus que l'humanité, plus que n'importe quoi. Sa chair, ses sens ne réclament que cela, et elle n'a de pitié pour ceux qui les écorchent, ces doux mots. Si bien qu'elle ne les gaspille pas, elle les garde précieusement pour ceux qui sauraient les apprécier, mais ces personnes sont rares en ce bas monde, préférant la violence à un simple touché, à un baiser passionné, à la simple présence d'un être de chair à leurs côtés. Oui, elle aime cela, pourtant volage, pourtant semblant si insensible. Indécise, Galway déteste prendre des décisions, elle aime se laisser porter, voir ce que le monde choisira pour elle, et pourtant, elle ne peux s'empêcher de détester lorsque ces choix sont pris sans son avis, se vexant alors, ressentant la haine qu'elle porte en elle s'enrouler encore et encore un peu plus dans son estomac. Galway n'aime pas cela, dévoiler ses sentiments, elle a horreur de ça, elle a encore plus horreur de ceux qui les montrent trop facilement, de ceux qui essayent de comprendre sans y parvenir, de ceux qui n'utilisent pas les mots pour le faire comme il faut, qui n'essaye pas de parler. Elle a horreur de tout cela, de la violence en elle même. Sans doute sa position est-elle donc injustifiée, mais c'est une décision qu'elle a prise, sachant que ses mains pouvaient faire plus que ses mots ne pourraient le faire sur un corps déchiqueté. La jeune femme ne se laisse pourtant pas ménager, répliquant lorsque les attaques fussent, utilisant ses paroles comme armes, comme une vipère cracheraient du venin, et alors, le seul moyen de la calmer serait de les prononcer à son tour, comme elle en aurait toujours rêvé.

Le bruit incessant des bavardages avant le spectacle, la pénombre de la salle et ses quelques éclairages devenant étoiles du ciel que formait à présent le chapiteau, tout cela faisait partit du quotidien de Galway, émerveillée dès l'arrivée des artistes. Son enfance bercée de rêve éveillée, bercée par l'humour des artistes, par les histoires et les contes racontés avec amour. La jeune femme fut élevée par une guilde d’artistes itinérants, sa mère trapéziste lui transmit son art dès la plus jeune âge si bien qu'il ne fut pas étonnant que sa souplesse augmente au fil des jours. Elle voyagea beaucoup, si bien qu'il ne fut pas rare qu'elle quitte le royaume de Seraph, mais ce fut toujours dans ces contrées qu'elle fut la plus heureuse. Déjà à cette époque, il fut rare d'entendre sa voix, trop timide pour pouvoir former ses émotions à partir de mots, trop direct pour elle.
Rapidement elle développa ses pouvoirs, d'une façon trop naturelle. Les projections astrales était une façon encore plus agréable de voyager sans jamais se fatiguer, mais cela ne lui changeait pas de son quotidien, si bien qu'elle ne se servait que de son don de voltige lorsqu'elle eut l'âge de monter sur la piste et de suivre sa mère. Elle trouva en ses numéros un autre moyens de s'exprimer qui lui plut immédiatement. Les jours s’écoulèrent ainsi paisiblement, entre spectacle et voyage jusqu’à ce qu’elle atteigne ses huit ans. A cette époque le royaume était loin derrière eux.
La pluie, ce doux battement que craignaient pourtant ses parents. Elle, aimait cela, si bien qu’elle était souvent l’une des premières a aider à ranger les diverses affaires éparpillé autour du chapiteau par ce temps là. Ce jour-là, elle était restée jusqu’à ce que le premier coup de tonnerre retentisse, la pluie mouillant ses cheveux à présent collés sur son visage, les doigts engourdis par le froid naissant. Il était tard et le vent soufflait bien plus fort qu’en temps normal. Les artistes s’étaient préparés à tout, ce n’était pas une tempête qui allait les arrêter, mais ce n’était pas cela qu’il craignait ce jour-là. Galway ne savait pas la cause de leur anxiété, mais elle la ressentait plus que n’importe qui. Ce jour-là, elle perdit l’usage de la parole, sa voix perdue à tout jamais au fond de ses entrailles, retenue prisonnière d’une peur inexpliquée. Il ne faisait pas bon à vivre en dehors du royaume, là ou les guildes illégales naissaient, gagnaient du pouvoir, essayant de se frayer une voie jusqu’à la reconnaissance, comme pour éradiquer les guildes légales, cependant, pour certaines, l’ombre leur plaisait, et il en était ainsi pour celle qui se lia avec Galway, l’épargnant par pitié, ou pour essayer de sortir de l’ombre par un moyen discret et fiable : la peur. Cependant, le sang coula, il coula à cause de parole, de recherche inachevée pour prouver l’existence de ces hommes. Mais Galway était trop jeune pour se soucier de savoir qui ils étaient, elle ne vu que ce qu’ils avaient fait, comprenant ainsi que les mots attirent les choses le plus sombres qu’elle n’eut jamais vu, sacrifiant des innocents pour enfermer ceux-ci, pour les faire oublier. Alors, un dernier cris franchis ses lèvres en découvrant le corps de sa mère, sa tendre mère à qui elle devait tout, même la vie et surtout elle, puis sa voix se perdit à tout jamais. Là où les hommes changent, la jeune femme réagit autrement, continuant ce pourquoi elle était faite, pour attirer le regard des passants, pour éclairer leurs journées, pour voir s’illuminer le visage des enfants d’un sourire émerveillé. Son corps étai fait pour la scène, pour se mouvoir.
Elle ne put que rejoindre Seraph, fuyant ce qu’elle estimait être une menace, se jurant de ne pas parler d’eux à qui que ce soit, ne plus parler d’ailleurs, pour s’assurer que jamais personne ne se souviendrait d’eux, pour que la tragédie ne se reproduise plus. Il n’y avait que ça à faire, et vivre, vire pour ses parents, pour sa famille. Pour ne pas oublier le passé.

PSEUDO : deathly.
AVEZ VOUS SIGNE LE RÈGLEMENT ? yes sir.
COMMENT ÊTES VOUS ARRIVE SUR LE FORUM ? DC de Shade.
COMMENT LE TROUVEZ VOUS ? toujours aussi beau, agréable avec des membres sympathiques voilou.
UN PETIT TRUC A RAJOUTER ? hm ?

Bienvenue de nouveau sur Seraph !
Tu peux maintenant venir postuler pour une guilde (www) si tu en as l'envie. Dans tout les cas, n'oublie pas de venir poster sa fiche de personnage (www) et de faire recenser ton avatar (www)