Faber a la peau mate, les cheveux châtain foncés et les yeux marrons, traits physiques typique des gens de sa région. À l'inverse, il a reprit un peu de poil de la bête, et n'est plus aussi rachitique. On comprend donc rapidement d 'ou il vient, et on sait qu'il n'y habite plus depuis un bon moment. C'est un garçon pas spécialement bruyant, pas forcement chiant. Ça ne ce voit pas beaucoup, mais il est joueur. Il adore les défis, les concours, ou même faire des blagues de mauvais goût. Oh, il ne viendra pas vous harceler pour avoir sa dose non, mais sera le premier à vous toper dans la main si vous vous dévouer pour le proposer. Ceux qui ne le connaissent pas vraiment pensent qu'il est inconscient, car ce n'est qu'un gosse. Les autres, eux, lui font confiance. Faber n'est pas aussi niais qu'on le pense, tel un lièvre, il observe chaque chose. En déduit des trucs et des machins. Il ne prend jamais de décision sans l'avoir mûrement réfléchie, ne se lance jamais dans un défi sans savoir ce que ça lui rapportera et surtout, ne joue jamais contre plus fort que lui. C'est pour ça qu'au premier abord on ne le pense pas aussi malicieux. Faber rigole rarement, et aborde en permanence une attitude sérieuse. Alors certes, c'est un gosse qui aime jouer, mais il ne joue pas dans n'importe quel cour. Et pas avec n'importe quelle règles.

Faber évitera toujours un affrontement direct si c'est envisageable. Il n'est pas en mesure de combattre, et il le sait. Ses capacités sont axée sur la vitesse et tous les avantages qu'elle peux lui rapporter. Niveau combat, le jeune lièvre est en dessous de la moyenne. Contre un simple civil, ça va, mais face à Son goku il préfère décamper, et rapidement. 

Sa seconde apparence est celle d'un lièvre personnifié. Sous cette forme, le jeune homme devient une sorte d'hybride lièvre-humain. Mesurant deux mètres trente, il dépasse généralement toutes les personnes qui l'entourent. Son pelage est blanc comme la neige, et il porte un blouson sans manche, sans rien en dessous. Son pantalon bleu est retenu par une cordelette noire, et il ne porte pas de chaussures. Par ailleurs, il porte des lunettes de protections sur le front, c'est plus de la décoration, qu'autre chose, car elles ne sont pas réellement utiles en combat. Ses habits la ne changent jamais, à l'inverse de ceux que Faber porte quand il est en humain. Sous cette forme, il lui est impossible de parler. Il utilise donc la télékinésie pour se faire comprendre  

Enfant, Faber était chétif, on disait souvent qu'il ne mangeait pas à sa faim. Que ses parents étaient trop pauvres pour lui payer des repas décent. Il ne mangeait jamais à la cantine, n'apportait pas de goutté. Bien sur, c'était des des on-dit, personne n’osait dire ce genre de choses à voix haute. Ses parents avaient la réputation d'avoir le sang chaud, et comme son père était plutôt mastoc, on cherchait à tous, sauf à les froisser. En réalité, ce physique rachitique n'était pas du à une carence alimentaire. Sa famille venait de Marenk, une région réputée autant pour son climat que pour sa population hostile. Le petit garçon avait passé son enfance la bas. Sa maigreur paraissait donc évidente quand on savait cela. Dans son école à Bharkan, Fab était un peu comme le loup blanc, ils étaient très peu à avoir la peau mate. Pourtant, cette différence ne lui porta jamais préjudice. Encore une fois, la réputation de son peuple le précédait. Pour une raison inexpliquée, on croyait qu'il avait grandit ici, dans cette ville. Pourtant, ses parents avaient du les arracher, lui, ses sœurs et eux mêmes, à leurs terre natale, faute de pouvoir y survivre alors qu'il n'avait que douze ans. Ils en avaient tous simplement marre de trimer pour une bouchée d'herbe, de se battre pour un peu d'eau. Alors, tous simplement, ils avaient décidés de quitter cette région de malheur pour offrir un meilleur avenir à leurs enfants. Fini la pauvreté, ils allaient voir de plus près ce que la ville pouvait leurs offrir.

Sa mère était une femme rude, marquée par les événements de la vie. Elle n'était pas spécialement douce, pas nécessairement gentille. Mais d'une patiente infinie, et d'une droiture hors du commun. Elle ne le couvait pas de cadeaux, le punissait quand c'était nécessaire, mais n'abusait jamais de son pouvoir. Ne le battait pas, ne l’humiliait jamais. C'était quelqu'un, la matrone. Femme au foyer, elle s'occupait exclusivement de l'éducation des enfants. Son père n'avait pas trop son mot à dire dans l'histoire.

Car il était plus doux, il avait plus tendance à laisser couler les événements. Une vitre cassée ? Une chemise tachée par la boue ? bah, c'était ça la jeunesse. À cause de son physique de catcheur, on ne voyait pas particulièrement qui portait la culotte dans leur couple. N'importe qui ayant un peu de jugeote le remarquerait pourtant aisément. Lui aimait se recueillir auprès de la nature, profiter de chaque instant. Sa femme … un peu moins. Reconverti en éboueur et peintre de bâtiments à temps partiel, son père ne pouvait pas leurs offrir le grand luxe. Pourtant, cette vie la valait mille fois mieux que celle d'avant, et quant le mal du pays se faisait ressentir. Ils achetaient des produits typique de leur région au marché. Cela rendait le dépaysement moins difficile. Quelques fois même, ils rigolaient tous ensemble des uses et coutumes étranges de ces gens. Mimant des parodies grotesques ou faisant des blagues vaseuses.

Aujourd'hui, le jeune homme vit encore dans cette ville, il en a fait un terrain de jeu. Personne, sauf pour sa famille ne sait pour son pouvoir, Faber ne leurs révèle pas que le lièvre transgénique qu'ils ont un jour pu voir était lui. Il leurs ment, pour se protéger. Disant simplement qu'il à un pouvoir lambda. Un truc pourri.