Naoklan présente un certain charisme qui ne laisse pas indifférent, comme la plupart des habitants de Seraph. Physiquement, il tient énormément de sa mère, que ce soit pour sa peau blanche, ses cheveux bleu nuit au encore la forme de son visage et de ses yeux. En revanche la couleurs de ces derniers est un étrange mélange, car l'un est rouge comme ceux de son père et l'autre est bleu comme ceux de sa mère. Son regard peut donc paraître intimidant, d'autant plus que Naoklan est plutôt grand – 1m78 si vous voulez savoir – mais son sourire enjôleur sera vous rassurer. Face à une personne timide, il n'hésite pas à la prendre sous son aile. Vous voyez l'image du bon citoyen qui rend service et se montre gentil ? Et bien ce n'est qu'une façade qui cache son vrai visage, porteur de son passé. Il n'a en effet qu'une envie, tester cette dague qu'il a l'habitude de dissimuler sous ses vêtements. Sa plus grande qualité est peut-être la patience, mais ne vous amusez pas à l'ennuyer. Il reste néanmoins une personne de confiance, toujours franc, comédien lorsqu'il le faut. De plus, il cerne facilement les intentions des autres, lui-même comédien et certainement à cause de son éducation, il est donc de nature méfiante.
Bref, vous l'aurez compris, Naoklan sera vous éconduire.

Oh ! J'oubliais ! Ne vous vexez pas s'il ne vous écoute pas toujours, il est juste dans une dimension symphonique – la musique c'est bien, mais ça rend un peu sourd. L'entendre siffler un air de musique est synonyme de son bonheur. Pour ne pas l'énerver, éviter de manger des trucs comme de la bolognaise à côté de lui, une tâche et sa fureur vous tombera dessus. Il n'est pas maniaque voyons... ou alors juste un peu - notez qu'il porte des gants.

Telle une star, Naoklan mérite d'être sur le devant de la scène à son plus grand bonheur. Levé de rideau sur le passé amer d'un jeune homme en apparence si doux.
Parmi la populace de la ville d'Endurn vivait un jeune couple dont la seule préoccupation était de prévoir une bouche de plus à nourrir. Une tâche bien difficile dans cette région au climat rude et aux conditions de vies extrêmes. Le couple vivait dans un quartier où le menace planait toujours sur leur tête, de jour comme de nuit. La beauté de la jeune femme s'était dégradé avec la faim, la chaleur et la peur que procuraient un tel événement. Elle accoucha non pas d'un mais de deux enfants. Des jumeaux identiques, si ce n'était leurs yeux, les couleurs étant inversées à la manière d'un miroir. Le premier s'appelait Naoklan et le deuxième Yumon. Le premier se comportait comme le grand frère et il son devoir était de protéger Yumon, de nature plus timide. Ils dépendaient l'un de l'autre et se considéraient chacun comme la moitié de l'autre. La ville les mit à l'épreuve et très vite ils apprirent à subvenir aux besoins de la famille. Leur père avait dû un travail stable mais qui ne payait guère mieux et leur mère tenait une échoppe où elle vendait toutes sortes de tissus. Les deux garçons, quant à eux, volaient au marché de la ville et se risquaient dans les maisons des plus aisés avec les voyous du quartier. Les enfants étaient très soudés, puis à certain âge ils se divisaient pour on ne sait quelle raison. Le plus modeste des protections pouvaient sauver une vie. Aussi les deux garçons avaient dégoté une dague dans les affaires d'un ivrogne ensommeillé, ils se la partageaient une fois sur deux. Ils aimaient cette vie dangereuses qui les avaient rendus plus téméraires.

Un jour, alors qu'ils avaient 8 ans, ils volèrent le sac d'un homme habiller d'une façon qui leur sembla étrange. Le sac était décoré de cuir et d'arabesques en argent. Il renfermait des cahiers, des partitions de musique pour beaucoup. Naoklan reconnu ces symboles noirs sur les pages, ils avaient vu les mêmes lors d'une escapade dans ce qu'il appelait le Trou, un endroit où même le prix d'un lacet de chaussure se négociait. Peu de temps après, il retourna dans le Trou et acheta pour une pièce d'or un recueil de partitions. Le vendeur l'informa que qu'elles n'auraient à rien à moins d'acheter un instrument, et qu'entre autre celles-ci étaient écries pour un violoncelle. Même il n'avait pas assez d'argent.

Le vol ne suffisait plus. Sa mère lui répétait souvent que sa présence attendrissait les jeunes femmes et les plus vieilles, améliorant la vente de ses articles. Naoklan commença à travailler pour sa mère, qui ne tarda pas à agrandir son échoppe. À l'âge de 14 ans, le jeune garçon acheta son premier violoncelle. Son frère souhaitait développer son pouvoir pour apprendre à se battre et partit dans d'autres pays, transfrontaliers de Seraph. Les deux frères continuèrent à échanger des lettres et Naoklan apprit le mariage de Yumon quelques années plus tard.

Bientôt, la misère s'accrut et ses parents n'arrivaient plus à s'occuper de lui. Il était tant pour lui de quitter Marenk, à son tour. Il avait 18 ans. La capitale lui semblait propice à une nouvelle vie.
Aujourd'hui s'est accoutumé au climat, mais il a gardé ses instincts qu'ils avaient développé dans sa ville natale. Bien que la joie ambiante de la capitale lui permet de vivre au jour le jour, l'hostilité de ses origines lui manquent et un peu de d'action de temps en temps ne lui fait pas de mal.

Nickel
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